Article publié le 21/11/2007 Dernière mise à jour le 21/11/2007 à 22:59 TU
Avec notre correspondante à Beyrouth, Diane Galliot
Les tractations se poursuivent et elles vont se poursuivre jusqu'au dernier moment, car on est encore loin d'un accord pour trouver le nom d'un candidat de compromis.
La médiation française reçoit du renfort avec l'arrivée des chefs de la diplomatie espagnol et italien, Miguel Moratinos et Massimo d'Alema, venus soutenir dans la toute dernière ligne droite les efforts de Bernard Kouchner.
Depuis six mois, le chef de la diplomatie française ne ménage pas sa peine, mais il semble que s'il y a accord entre les différents partis, cet accord interviendra à la toute dernière minute.
La médiation française a reçu l'appui de Washington. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, s'est entretenue au téléphone avec Bernard Kouchner et Amr Moussa, le secrétaire général de la Ligue arabe, qui était lui aussi à Beyrouth. Elle a par ailleurs averti la Syrie que, si elle voulait améliorer ses relations avec les Etats-Unis, elle devait laisser le Liban choisir librement son président.
En tous cas, le Liban se prépare déjà au pire. L'armée est déployée dans tout le pays. Le président sortant, Emile Lahoud, a averti qu'en cas de vacance du pouvoir présidentiel à l'issue de son mandat, il nommerait le chef de l'armée, le général Michel Sleiman, à la tête d'un gouvernement provisoire.