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Syrie/Annapolis

La Syrie ira à Annapolis

par  RFI

Article publié le 25/11/2007 Dernière mise à jour le 25/11/2007 à 17:35 TU

Bachar el-Assad enverra son ministre adjoint aux Affaires étrangères à Annapolis.(Photo : AFP)

Bachar el-Assad enverra son ministre adjoint aux Affaires étrangères à Annapolis.
(Photo : AFP)

La Syrie a annoncé, dimanche, qu'elle participerait bien à la réunion d'Annapolis, près de Washington, prévue mardi. La Syrie a attendu l'avant-veille de la réunion pour annoncer sa participation. Elle faisait dépendre sa présence à Annapolis de l'inclusion de la question du plateau du Golan, occupé par Israël. La décision syrienne a été aussitôt saluée par Israël alors que l'Iran confirmait sa non-participation à la conférence. 

La Syrie a finalement accepté de participer à la conférence d'Annapolis. En fait parce qu'elle a obtenu que la question du Golan soit incluse dans les discussions. Le plateau du Golan est occupé par l'armée israélienne depuis 1967 et annexé à l'Etat d'Israël depuis 1981. Condoleezza Rice, la secrétaire d'Etat américaine, refusait encore il y a quelques semines d'accéder à la demande syrienne. Washington finalement a cédé, mais pas sur tout.

La question du Golan sera discutée au sein d'un comité de suivi, après la conférence d'Annapolis à proprement dit, et encore, lors d'une seconde réunion qui aura lieu à Moscou, en janvier prochain. Cette seconde réunion sera consacrée au volet libanais et syrien du conflit régional. Aujourd'hui Israël se félicite ouvertement de la participation de Damas à la conférence d'Annapolis.

Toutefois, alors que les autres membres de la Ligue arabe dépêcheront à la conférence leurs chefs de la diplomatie, la Syrie n'enverra que son ministre adjoint des Affaires étrangères. Une autre façon de dire « nous ne croyons qu'à moitié à l'efficacité de la réunion d'Annapolis »...