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Colombie/Venezuela

Tumulte autour des otages

Article publié le 01/12/2007 Dernière mise à jour le 01/12/2007 à 23:16 TU

Le président vénézuélien ne renonce pas à sa médiation, le gouvernement colombien et les FARC veulent que Nicolas Sarkozy joue un rôle plus important dans cette affaire. Les familles, elles, sont à Caracas.

La lettred'Ingrid Betancourt. Cliquez ici.

L'Américain Marc Gonzalvez fait partie des otages kidnappés par les FARC (vidéo réalisée par le gouvernement colombien).(Photo : Reuters)

L'Américain Marc Gonzalvez fait partie des otages kidnappés par les FARC (vidéo réalisée par le gouvernement colombien).
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondante à Bogota, Zoé Berri

 « Je veux que le président Hugo Chavez continue, car il est notre seule possibilité, notre unique chance », a dit peu de temps avant cette rencontre, Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid Betancourt.

Un sentiment partagé par les proches des otages qui sont arrivés, ce samedi à l'aube, à Caracas avec, en mains, les copies des preuves de vie reçues ces derniers jours, dont la lettre d'un lieutenant, otage des FARC, adressée au chef d'Etat vénézuélien. « Si nous avons ces documents, c'est grâce à lui, nous devons le remercier », expliquait vendredi un des parents.

D'autres familles se sont également déplacées dans l'espoir d'obtenir à leur tour des nouvelles de leurs proches détenus par les FARC. Alors, avec ce premier succès, ils espèrent qu'Hugo Chavez continuera à les aider, malgré la décision de Bogota de mettre fin à sa médiation, le 21 novembre.

Beaucoup n'ont plus aucune confiance dans le gouvernement colombien pour faire avancer le dossier et croient en revanche que le chef d'Etat de gauche saura convaincre la guérilla, même si un retour officiel d'Hugo Chavez à la médiation n'est pas du tout à l'ordre du jour en Colombie.