par RFI
Article publié le 15/12/2007 Dernière mise à jour le 15/12/2007 à 21:33 TU
La conférence de Bali, qui s’est terminée par un échec vendredi soir, a réussi à transformer, dans la nuit, ces deux semaines de négociations en un engagement pour aboutir à un accord international dans les deux ans.
Un début de feuille de route, qui n’a pas permis d’aboutir à un accord commun sur des objectifs chiffrés, et qui renvoie tout le monde à la prochaine réunion à Potsdam, en Allemagne, en 2008, afin que tout soit finalisé pour la prochaine conférence au Danemark, à Copenhague en 2009.
Malgré les messages alarmants des scientifiques et malgré les divergences d’approche de pays comme les Etats-Unis, le Canada, le Japon ou la Russie, la conférence de Bali a révélé la volonté d’agir des 150 pays membres du G77. En particulier, des Etats comme la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, qui ont obtenu des pays industrialisés, un engagement de transfert de technologie et de financement, pour faire face au réchauffement climatique qui pendant ce temps, progresse.
« La conférence de Bali a réussi à transformer dans la nuit ces deux semaines de négociations en un engagement pour aboutir à un accord international dans les deux ans. »
Ministre de l'Ecologie
« Imaginez que l’on puisse influencer le destin du climat dans le millénaire qui vient, c’est une idée un peu folle mais qui est indispensable… ».
15/12/2007
« Plusieurs groupes d'environnementaliste soulignent que ce pays a contribué à ralentir les négociations en soutenant de façon indéfectible la position américaine. »
15/12/2007 par Pascale Guéricolas
« D’ici 2009, les Etats-Unis ne prennent aucun engagement vraiment contraignant à court terme comme l’auraient été des échéances chiffrées pour des réductions de gaz polluants ».
15/12/2007 par Anne Toulouse