Article publié le 20/12/2007 Dernière mise à jour le 20/12/2007 à 07:36 TU
Manifestation de soutien à Ingrid Betancourt à Paris au Trocadéro, le 19 décembre 2007.
(Photo : Manu Pochez/RFI)
Avec notre correspondante à Caracas, Angèle Savino
La libération des trois otages pourrait arriver très vite si effectivement ils sont déjà sortis du périmètre de sécurité des FARC, comme l'a affirmé Fabrice Delloye.
La guérilla contrôle plusieurs régions de la Colombie, et c'est bien sûr au milieu de la jungle que sont établis leurs campements. Donc s'ils n'en sont pas encore sortis, cela pourrait prendre plusieurs jours.
Mais un élément nous indique que la libération pourrait être imminente : le communiqué des FARC a été rédigé il y a plus d'une semaine.
Hugo Chavez, lui, n'est pas à Caracas. A peine revenu du sommet du Mercosur en Uruguay, il s'est envolé pour Cuba à l'inauguration du sommet énergétique des Caraïbes, Petrocaribe. On pourrait imaginer que la libération se produise à La Havane même si Caracas reste le lieu le plus probable de la remise des otages.
Ces informations sont tout de même à prendre avec prudence. Paris et Bogota restent réservés quant à cette libération. Alvaro Uribe se dit prêt à recevoir des organisations humanitaires comme la Croix-Rouge pour faciliter l'échange entre les 500 prisonniers rebelles et les 45 otages, mais il refuse toujours la démilitarisation de deux régions de Colombie.
Hugo Chavez et Nicolas Sarkozy ont pour leur part appelé Manuel Marulanda à s'exprimer personnellement. Le communiqué paru ce mardi étant signé non pas par le chef des FARC, mais par l'ensemble de la guérilla.
« Faute d'informations crédibles, les rumeurs vont bon train. A en croire certains, les otages sont déjà au Venezuela. »