Mauritanie/France
Quatre touristes français abattus
par RFI
Article publié le 24/12/2007 Dernière mise à jour le 25/12/2007 à 16:04 TU
Un groupe de touristes français a été attaqué près d'Aleg, en Mauritanie.
(Carte : RFI)
Quatre touristes français ont été tués et un cinquième a été grièvement blessé par balles. Les cinq personnes appartiennent à la même famille, a indiqué l'ambassade de France à Nouakchott. Le groupe a été attaqué par des hommes armés non dentifiés, près d'Aleg, à 250 kilomètres à l'est de la capitale.
Les faits se sont passés à la mi-journée. Les cinq touristes français ont été attaqués par trois hommes masqués circulant dans un véhicule de la marque Mercedes. Ils étaient à ce moment-là sur le bord de la route nationale 1 à une dizaine de kilomètres à l'est d'Aleg, en direction de la frontière malienne. Seul un homme d'une soixantaine d'années, blessé à la jambe, a survécu à cette attaque. Ses deux fils, son frère et un ami sont morts. Malgré l'utilisation de Kalashnikov par les agresseurs, la piste d'un crime crapuleux semble pour l'instant privilégiée par les autorités mauritaniennes.
L'attaque des Français près d'Aleg
« A deux semaines de l'arrivée du rallye Paris-Dakar, la Mauritanie se serait bien passée de cette mauvaise publicité. »
Seul survivant, le père, grièvement blessé, a été amené à l'hôpital d'Aleg. Il doit être transporté sur Nouakchott mais avant son transfert dans la capitale, Ahmed Ould Tolba, journaliste à Radio Mauritanie, a pu s'entretenir avec lui. Il explique ce que lui a dit le blessé.
Ahmed Ould Tolba
Journaliste de la radio Mauritanie
« Le blessé, c'est un Français retraité qui habite Bordeaux. »
A Paris, le président français a adressé ses condoléances aux familles. Nicolas Sarkozy a annoncé l'ouverture d'une enquête.
Nicolas Sarkozy
Président français
« Une enquête est lancée pour savoir exactement ce qui s’est passé (…). Il est trop tôt pour vous donner les raisons de cette agression ».
Le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi a assuré lundi soir son homologue français, Nicolas Sarkozy, que son pays « fera tout pour rattraper les criminels ».
