par RFI
Article publié le 25/12/2007 Dernière mise à jour le 25/12/2007 à 12:18 TU
Des inspecteurs vérifient des armes confisquées par les forces de sécurité israéliennes.
(Photo : AFP)
Tzipi Linvni, ministre israélienne des Affaires étrangères, avait souligné lundi, toute la difficulté des gardes-frontières égyptiens à combattre la contrebande d'armes entre l'Egypte et la bande de Gaza. Le lendemain, Le Caire se dote d'un système de contrôle radical qui permettrait d'endiguer le long de la frontière égyptienne le trafic d'armes contrôlé par le principal groupe d'opposition en Egypte, la Confrérie islamiste des Frères musulmans.
Mais cette aquisition permettrait aussi à Moubarak, le président égyptien, de répondre par avance à la question que voulait lui poser Ehud Barak sur les contrebandes d'armes lors de sa visite mercredi.
Il s'agit de la première visite du ministre israélien à la Défense depuis son entrée en fonction, qui on l'espère, réchauffera les relations entre les deux pays. Malgré un accord de paix signé en 1979, l'entente est peu cordiale. Le député israélien Youval Steinitz accuserait même Le Caire de mener une politique de double jeu. L'aquisition de ce système de contrôle pourrait alors peut-être clarifié la position égyptienne et renforcer ses liens avec l'Etat juif.
Un autre sujet de contentieux sera evoqué lors de cette visite : la libération du soldat Gilad Shalit, enlevé en juin 2006 par un commando palestien, libération dans laquelle l'Egypte joue le rôle de médiateur.