Article publié le 26/12/2007 Dernière mise à jour le 26/12/2007 à 05:56 TU
Maîtres Lamia Abdou ( G ) et Gilbert Collard (D ), les deux avocats des membres de L'Arche de Zoé.
( Photo : Reuters )
Le procès des membres de L'Arche de Zoé doit se terminer ce mercredi au Tchad. L'audience était interrompue pour Noël. Le tribunal entendra les plaidoiries des avocats et le réquisitoire. Le verdict devrait tomber dans la soirée. Les six Français inculpés de tentative d'enlèvement n'ont pas cessé de clamer leur bonne foi. Ils sont convaincus de ne pas avoir mal agi. Trois Tchadiens et un Soudanais sont inculpés de complicité. Comment va se dérouler cette dernière journée ? Des éléments de réponse avec nos envoyés spéciaux à Ndjamena.
Après le réquisitoire de l’avocat général, dans la matinée, les avocats de la défense prendront la parole. Les accusés eux-mêmes devraient ensuite pouvoir s’exprimer devant la cour.
Depuis le début de l’affaire, chacune de leurs interventions a eu pour but de réfuter les accusations portées contre eux. Aucun n’a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Aucun n’a exprimé de regret à l’endroit des parties civiles.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense devraient d’ailleurs, comme ils l’ont annoncé dès leur arrivée au Tchad, plaider l’acquittement de leurs clients.
Le jury se retirera ensuite pour délibérer avant de rendre son verdict contre les six Français, les trois Tchadiens et le Soudanais qui sont jugés par la Cour criminelle.
Si les Français sont condamnés, Paris pourrait demander très rapidement à Ndjamena qu’ils puissent purger leur peine en France. La convention d’entraide judiciaire, signée en 1976 entre les deux pays le permet.
Dans cette hypothèse, que certaines sources proches du dossier évoquent comme « déjà négociée » entre les deux pays, Eric Breteau et ses co-accusés pourraient revenir sur le territoire français dans quelques jours seulement.