Article publié le 26/12/2007 Dernière mise à jour le 27/12/2007 à 07:29 TU
Le président vénézuélien Hugo Chavez présente les modalités envisagées pour la libération de trois otages des FARC lors d'une conférence de presse le 26 décembre 2007 à Caracas.
(Photo : Reuters)
Président du Venezuela
« Nous voulons mettre les cartes sur la table de manière très claire pour que le gouvernement colombien et le monde entier sachent ce qui va se passer. »
Avec notre correspondante à Caracas, Angèle Savino
Hugo Chavez a immédiatement révélé la « formule », comme il l'appelle, pour recevoir les otages, évoquant une lettre envoyée à Bogota, mardi.
« Il nous manque uniquement l'autorisation du gouvernement colombien, pour que l'opération humanitaire soit une réussite », a-t-il ajouté.
Hugo Chavez a d'ailleurs donné à sa mission « opération transparence ». « Je ne veux pas d'une libération dans la clandestinité. C'est pour cela qu'il nous faut le feu vert de Bogota, afin d'envoyer nos avions en Colombie ».
Le chef d'Etat vénézuélien a proposé d'ailleurs d'aller chercher les otages qui se trouveraient à une centaine de kilomètres de Bogota. Hugo Chavez a montré sur une carte les différents points de passage possibles à la frontière, évoquant quatre pistes d'atterrissage.
Lorsqu'une journaliste chinoise lui a demandé quelles étaient ses relations avec la Colombie, Hugo Chavez a répondu qu'il ne voulait pas parler du sujet. L'important en ce moment, c'est d'obtenir la libération de Clara Rojas, de son fils Emmanuel et de Consuelo Gonzalez, avant la fin de l'année.
Il a aussi demandé la collaboration de sept pays, notamment celle du président équatorien, Rafael Correa et de son homologue brésilien Lula, les deux pays ayant une frontière commune avec la Colombie.
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« Une délégation humanitaire se formerait avec des représentants vénézuéliens, cubains, français, brésiliens, argentins. Cette caravane se rendrait à Villavicencio, dans le centre de la Colombie... »
26/12/2007 par Jean-Pierre Boris