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Otages en Colombie

Compte à rebours pour la «caravane humanitaire»

par  RFI

Article publié le 27/12/2007 Dernière mise à jour le 27/12/2007 à 13:42 TU

L'opération de récupération des otages de la guérilla des FARC, planifiée par le président vénézuélien Hugo Chavez et approuvée par Bogota, devrait être lancée finalement vendredi, selon une source officielle vénézuélienne. Elle était prévue initialement ce jeudi. Il s'agit d'une mission aéroportée en territoire colombien pour rapatrier au Venezuela les trois prisonniers, dont Clara Rojas, la collaboratrice d’Ingrid Betancourt.

Clara Rojas dans une vidéo diffusée par une télévision colombienne, le 31 août 2003.(Photo : AFP)

Clara Rojas dans une vidéo diffusée par une télévision colombienne, le 31 août 2003.
(Photo : AFP)

C'est une opération très complexe qui a été dévoilée par le président Hugo Chavez. Première phase : les représentants de la communauté internationale se regroupent à Caracas. Sont présents ou attendus les émissaires français, ce sera l'ambassadeur au Venezuela, un représentant du chef de l'Etat brésilien Lula, un délégué cubain, un autre venu d'Argentine : ce sera l'ex-président Kirchner.

Selon les informations de l'envoyé spécial de RFI à Caracas, Eduardo Febro, tout ce petit monde devrait être sur place ce soir, heure locale, c'est à dire dans la nuit de jeudi à vendredi en temps universel.

Incertitude

Au total, ce que le président Chavez a qualifié de « caravane humanitaire » regrouperait environ 80 personnes. Cette délégation imposante décollera d'un aéroport vénézuélien, on ignore encore lequel. Destination Villavicencio, au centre de la Colombie.

C'est là que démarre la seconde phase de cette opération de sauvetage. Tout ou partie de la caravane humanitaire à laquelle se sera joint le représentant du président colombien Uribe décolle en hélicoptère pour récupérer les otages.

Où ? On ne le sait pas. Les pilotes n'apprendront le lieu de rendez-vous qu'après le décollage. Une fois les otages à bord, on ne sait pas non plus où ils seront déposés. Retour à Villavicencio ou directement au Venezuela ? C'est encore l'incertitude.

Ingrid Betancourt, otage des FARC depuis cinq ans et demi.(Photo : DR)