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Arche de Zoé

Transfèrement : le Tchad accepte la demande de la France

Article publié le 28/12/2007 Dernière mise à jour le 28/12/2007 à 06:28 TU

Puisque le Tchad donne une réponse favorable à la demande de transfèrement formulée par la France, les 2 pays sont maintenant d’accord sur le plan juridique. Reste maintenant l’aspect logistique afin de rapatrier les condamnés dans leur pays d’origine, un avion et du personnel pénitentiaire.
Le Tchad va répondre favorablement à la demande de transfèrement de la France, a déclaré le ministre de la Justice Albert Pahimi Padacket.(Photo : Reuters)

Le Tchad va répondre favorablement à la demande de transfèrement de la France, a déclaré le ministre de la Justice Albert Pahimi Padacket.
(Photo : Reuters)

Avec notre envoyé spécial à Ndjamena

En fin d'après-midi, les autorités françaises ont répondu à la demande des six condamnés. Dès mercredi soir, après le verdict, Eric Breteau et les cinq autres membres de l'Arche de Zoé avaient en effet indiqué aux autorités françaises qu'ils souhaitaient purger leur peine en France.

Ce jeudi, Paris a donc transmis la demande officielle aux autorités tchadiennes. Ensuite, tout est question de logistique. Il faut que la France affrète un avion et forme l'équipe de personnel pénitentiaire qui sera chargée de ramener les six Français à Paris, un retour qui devrait se faire avant la fin de la semaine.

Au lendemain du verdict, la population de Ndjamena, comme la presse, font preuve de sérénité. On est bien loin de l'agitation du début de l'affaire, la justice est passée, c'est un peu le sentiment qui prédomine.

En revanche, sur le transfèrement des six Français les avis divergent. Certains comprennent qu'ils retournent dans leur pays, d'autres craignent une remise en liberté trop rapide. Le quotidien tchadien Le Progrès évoquait d'ailleurs cette hypothèse dans son édition de jeudi, hypothèse qui semble tout de même peu probable.

L'accord de coopération judiciaire signé en 1976 entre la France et le Tchad ne prévoit pas que les condamnés transférés puissent être libérés, une fois revenus en France.

Après l'affrontement, Déby et Sarkozy changent de position

« Le président tchadien, Idriss Déby, et le président français, Nicolas Sarkozy, ont décidé de calmer le jeu. Ils se sont concertés pour mettre au point le scénario judiciaire de ces derniers jours. »

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28/12/2007 par Christophe Boisbouvier