par RFI
Article publié le 28/12/2007 Dernière mise à jour le 28/12/2007 à 12:15 TU
Au Venezuela et en Colombie, le compte à rebours de l'opération « transparence » de récupération des trois otages dont la libération a été promise par les FARC se poursuit. C'est ce vendredi à 19h30 temps universel que les opérations devraient commencer avec le décollage de deux hélicoptères médicalisés. Mais des informations contradictoires inquiètent les familles des otages.
Le président vénézuelien, Hugo Chavez, (à gauche) et l'ancien président argentin Nestor Kirchner.
(Photo : Reuters)
C'est dans la plus grande confusion que se prépare l'opération qui est supposé mener à la récupération des trois otages colombiens.
Selon les informations collectées à Caracas par l'envoyé spécial de RFI, Eduardo Febro, ce sont deux hélicoptères vides qui décolleront pour Villavicencio en Colombie.
Les personnalités étrangères censées garantir le bon déroulement de l'opération ne partiraient au plus tôt que demain, samedi. Une fois sur place, elles devront attendre le feu vert des FARC pour partir chercher les otages en un point encore inconnu.
Situation difficile à vivre
Mais tout cela est très flou. Selon certains garants internationaux, les otages pourraient passer la fin de l'année aux mains des FARC. C'est d'autant plus inquiétant que la présidence colombienne dit avoir fixé à dimanche soir au plus tard la fin des opérations.
Information contestée par le président Chavez lui-même comme par les équipes de la Croix-Rouge internationale à Caracas, qui affirment ne pas être au courant d'un tel délai.
Cependant la Croix-Rouge reconnaît que le montage logistique de cette opération est très compliqué. Une situation difficile à vivre pour les otages comme pour leurs familles qui sont déjà à Caracas en attendant leur transfert théorique vers un aéroport à la frontière entre la Colombie et le Venezuela.