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Otages en Colombie

Lancement de l’opération «Emmanuel»

Article publié le 29/12/2007 Dernière mise à jour le 29/12/2007 à 17:15 TU

Clara de Rojas (droite) est venue attendre, en compagnie de la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, le retour de sa fille à l'aéroport Simon Bolivar de Caracas. Clara Rojas est détenue par les FARC depuis 2002.(Photo : Reuters)

Clara de Rojas (droite) est venue attendre, en compagnie de la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, le retour de sa fille à l'aéroport Simon Bolivar de Caracas. Clara Rojas est détenue par les FARC depuis 2002.
(Photo : Reuters)

La première phase de libération de Clara Rojas, son fils Emmanuel et Consuelo Gonzalez a commencé. Les deux hélicoptères de la Croix-Rouge internationale sont arrivés vendredi en Colombie à l'aéroport de Villavicencio au sud-est de Bogota. Ils sont toujours dans l’attente des instructions des FARC pour se rendre au lieu de la récupération des trois otages. Cette opération, menée par le président vénézuélien Hugo Chavez et soutenue par une mission internationale est désormais baptisée opération «Emmanuel». Samedi, trois avions Falcon ont décollé samedi à 09h15 (13h45 TU) de l'aéroport de Santo Domingo, au Venezuela. Un peu plus tard, le porte-parole de la présidence colombienne a déclaré qu'il n'y avait « pas encore d'heure fixée » pour le déclenchement de la seconde phase de l'opération de récupération des trois otages de la guérilla des FARC.

Avec notre correspondant à Caracas, Eduardo Febbro

L’opération a un nouveau nom, elle ne s’appelle plus «Transparence» mais opération «Emmanuel». Elle a démarré vendredi à l’aéroport de Santo Domingo, ville frontalière entre le Venezuela et la Colombie.

Deux hélicoptères russes, MI17, ont décollé vers la ville colombienne de Villavicencio. Aussitôt, le président vénézuélien, Hugo Chavez, a balisé le terrain au vue des difficultés à venir.

« Nous avons un problème, les FARC, dit-il, ne nous ont toujours pas donné les coordonnées de l’endroit où sont les otages. » Selon le chef de l’Etat, les ravisseurs ont des problèmes pour se déplacer et ceci, ajouté à la tombée de la nuit, peut retarder la libération.

De retour à Caracas, l’envoyé spécial du président Lula du Brésil, Marco Aurelio Garcia, a expliqué à Radio France Internationale qu’entre samedi et dimanche, la liberté des otages pouvait être peut-être acquise. Rien n’est gagné d’avance.

Ingrid Betancourt, otage des FARC depuis cinq ans et demi.(Photo : DR)