par RFI
Article publié le 29/12/2007 Dernière mise à jour le 30/12/2007 à 15:18 TU
Vue de Villavicencio en Colombie, où tous les regards se tournent, dans l'attente de la libération des 3 otages.
(Photo : Wikipédia)
A Caracas, sept émissaires internationaux sont montés dans des avions pour partir en Colombie. Parmi ces sept personnalités internationales se trouvent par exemple l'ancien président d'Argentine, Nestor Kirchner, mais aussi l'ambassadeur de France à Caracas. Ces émissaires sont d'une certaine façon des surveillants pour que la libération des otages se déroule sans problème, comme le souhaite le président vénézuélien Hugo Chavez.
Ambassadrice argentine au Venezuela
« Nous espérons que demain ce soit vraiment le jour, nous sommes optimistes sur une possible libération ».
Finalement, cette caravane humanitaire, pourrait-on dire, s'est donc envolée cet après-midi en direction de Villavicencio. Villavicencio est une ville, en Colombie, à une centaine de kilomètre de la capitale Bogota. Là-bas, attendent depuis vendredi soir déjà, deux hélicoptères du Comité international de la Croix-Rouge. Ce sont eux qui doivent récupérer les otages dans la jungle. Mais pour l'instant, cette libération est donc encore une fois repoussée de quelques heures. Pour une raison très simple: la nuit va bientôt tomber en Colombie. Et pour des raisons de sécurités, les hélicoptères de la Croix-Rouge ne voleront pas de nuit.
Le feu vert des FARC
On espère maintenant que Clara Rojas, son fils Emmanuel et Consuelo Gonzales seront libérés demain dimanche au petit matin. C'est en tout cas ce qu'a confirmé l'ambassadeur d’Argentine à Caracas.
Mais il faut dire qu'il reste un certain nombre de facteurs encore inconnus. Car, si l'opération humanitaire n'a pas eu lieu comme prévue aujourd'hui samedi, c'est parce que les FARC n'ont pas donné leur feu vert. Le Comité international de la Croix-Rouge attend en effet de connaître le lieu de la rencontre et l'horaire de la libération pour envoyer ses hélicoptères dans la jungle. Et pour l'instant, les FARC n'ont toujours pas communiqué ces informations importantes.
Coordinateur de la mission
« Nous espérons et nous croyons que cela va se produire dans un très bref délai, mais il serait risqué de donner d’autres précisions pour le moment ».
Audio
Président du Venezuela
« Il se peut qu'il y ait des actions de harcèlement pour tenter de prolonger l'attente, ce qui pourrait faire échouer l'opération. »
30/12/2007 par Angèle Savino
« C'est une affaire de coordonnées qui, selon le président vénézuélien, Hugo Chavez, a retardé une nouvelle fois la libération des otages. »
30/12/2007 par Eduardo Febbro
« Ramon Rodriguez Chacin, responsable de l’ensemble de l’opération Emmanuel, a précisé l’enjeu du moment. Les FARC n’avaient toujours pas donné les coordonnées géographiques pour localiser les otages ».
30/12/2007 par Eduardo Febbro
« Nous, les Argentins, qui avons beaucoup souffert de la violence, sommes très impliqués dans la recherche de la paix ».
30/12/2007 par Eduardo Febbro