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Pakistan

Bernard Kouchner à Islamabad

Article publié le 02/01/2008 Dernière mise à jour le 02/01/2008 à 07:22 TU

Bernard Kouchner avec le ministre des Affaires étrangères pakistanais, Inam ul-Haq, ce mardi à Islamabad.(Photo : Reuters)

Bernard Kouchner avec le ministre des Affaires étrangères pakistanais, Inam ul-Haq, ce mardi à Islamabad.
(Photo : Reuters)

La Commission électorale doit annoncer aujourd'hui la nouvelle date des élections législatives, et ce soir Pervez Musharraf s'adressera à la nation. Auparavant, il devrait avoir rencontré Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, venu à la demande de la présidence slovène de l'Union européenne, premier dirigeant occidental à se rendre au Pakistan depuis l'assassinat de Benazir Bhutto.

Avec notre correspondant à Islamabad, Eric de Lavarène

Le ministre des Affaires étrangères français devrait s’entretenir mercredi matin avec Pervez Musharraf. Son message est clair : que les élections législatives aient lieu, et que le processus démocratique au Pakistan continue, malgré l’horreur de l’assassinat de Benazir Bhutto.

A Islamabad, Bernard Kouchner, au nom de la France et de l’Union européenne, n’est pas contre une enquête internationale, et précise même que la France serait prête à envoyer des enquêteurs pour résoudre le crime de la présidente du PPP.

Il devrait aussi se rendre dans le fief de la famille Bhutto pour s’entretenir avec les nouveaux dirigeants du Parti du peuple pakistanais, mais il ne rencontrera pas le fils Bhutto désigné comme le successeur de sa mère, ou ses sœurs, qui ont quitté le Pakistan.

Le ministre français a aussi déclaré que deux réalités régionales étaient liées, le Pakistan et l’Afghanistan, et que la France allait renforcer son dispositif à Kaboul pour lutter contre le terrorisme, avant tout responsable de la mort de Benazir Bhutto.

A écouter

Bernard Kouchner estime «difficile» une enquête de l'ONU sur la mort de Benazir Bhutto

« Une commission internationale c'est une chose, une commission de l'ONU c'en est une autre, il faut qu'il y ait l'implication de pays tiers. »

01/01/2008 par Eric de Lavarene

Le ministre français des Affaires étrangères exprime son «indignation»

« Elle a été assassinée par un extrémisme, que nous sommes, la France et l'Union européenne, décidés à combattre ».

01/01/2008 par Eric de Lavarene