Etats-Unis/Proche-Orient

Bush menace à nouveau l’Iran

Article publié le 09/01/2008 Dernière mise à jour le 10/01/2008 à 07:27 TU

Au premier jour de sa visite en Israël, le président Bush a bien sûr parlé du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Mais comme en écho à l’incident,lundi dans le détroit d’Ormuz, entre navires de guerre américains et iraniens, le président Bush a menacé l’Iran d’une riposte militaire en cas d’agression. Ce jeudi, il rencontre Mahmoud Abbas à Ramallah.

Ehud Olmert accueille George Bush, à son arrivée en Israël, le 9 janvier 2008.
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet 

George Bush a donné mercredi en fin d'après-midi sa première conférence de presse en Terre sainte. Auparavant, il s’est entretenu avec le président israélien, avec également l’équipe des négociateurs israéliens et le Premier ministre, Ehud Olmert, pendant plusieurs heures. C’est d’ailleurs avec lui qu’il a tenu cette première conférence de presse, pendant laquelle les deux hommes ont montré une très franche complicité. Pendant près d’une demi-heure, ce sont donc deux hommes sur la même longueur d’onde, qui ont pris la parole, et qui ont réaffirmé leurs positions. Des positions qui sont de toute évidence communes, notamment sur la question de l’Iran.

Pour les deux hommes, « l’Iran constitue toujours une menace pour la paix mondiale », « mais je crois, précise George Bush que nous pouvons résoudre ce problème diplomatiquement, et il faut donc maintenir la pression, dit-il, la pression internationale sur la République islamique ».

L’autre thème majeur des discussions ce mercredi a été sans grande surprise, le processus de paix. George W. Bush s’est dit confiant  de la faculté, de la volonté des Israéliens et des Palestiniens de parvenir à un accord de paix, avant la fin de son mandat, d’ici la fin de cette année 2008. « La paix nécessite des choix difficiles », a répété à plusieurs reprises George Bush, qui a rappelé qu’« Israël avait pour obligation de démanteler les implantations illégales en Cisjordanie ».  

Ehud Olmert, de son côté, a affirmé qu’« il n’avait pas l’intention de fuir ses obligations justement », et qu’« il espérait avoir convaincu le président américain de la volonté de l’équipe des négociateurs israéliens de parvenir véritablement à un accord et de traiter les questions-clé d’ici la fin de cette année ».