Article publié le 11/01/2008 Dernière mise à jour le 11/01/2008 à 15:55 TU
Le président israélien, Shimon Peres (g), son homologue américain, George W. Bush (c), et le premier Ministre israélien, Ehud Olmert (d), au Memorial de Yad Vashem à Jérusalem, le 11 janvier.
Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet
A défaut de donner un véritable mode d’emploi pour un accord de paix, George Bush a profité de sa première visite en Terre sainte, pour préciser la vision qu’il avait de cet accord et pour rappeler sa conviction à l’obtenir avant la fin de son mandat, avant la fin de l’année.
Le quotidien Yediot Aharonot résume en quelques phrases à quoi pourrait ressembler l’avenir selon Bush. Un Etat palestinien, qui aurait une continuité territoriale, mais aux frontières révisées. Un mécanisme de compensation comme solution au problème des réfugiés, des frontières sécurisées pour Israël et comme point de départ des négociations, la fin de l’occupation qui a commencé en 1967.
Rien de très nouveau depuis les négociations de Camp David en l’an 2000, mais c’est la première fois que George Bush s’exprime aussi clairement sur sa vision d’un futur accord. Le quotidien le plus vendu en Israël précise que le président américain laisse aussi derrière lui un « baby sitter » pour surveiller les progrès des négociateurs. Le général William Fraser, assistant au chef d’état-major interarmées américain a été nommé pour s’assurer qu’Israéliens et Palestiniens appliqueront désormais correctement les obligations prévues par la feuille de route.