par RFI
Article publié le 12/01/2008 Dernière mise à jour le 12/01/2008 à 16:32 TU
Clara Rojas (g) et Consuelo Gonzalez (d) lors de leur première conférence de presse à Caracas.
(Photo : Reuters)
« La prise d'otages est un crime contre l'humanité pour Clara Rojas, une violation totale de la dignité humaine ». Consuelo Gonzalez, ex- parlementaire colombienne, relâchée en même temps qu'elle, porte également un jugement sévère sur les FARC. « Le seul fait de priver quelqu'un de sa liberté peut être considéré comme une espèce de torture ». Elle a été très affectée de voir les hommes enchaînés jour et nuit. Un sort que Clara Rojas et Ingrid Betancourt ont subi à leur tour pendant quinze jours après une tentative d'évasion.
Interrogée sur la demande du président vénézuélien Hugo Chavez de retirer la guérilla colombienne de la liste des organisations terroristes, Consuelo Gonzalez a estimé que « toute action permettant d'avancer dans la recherche de la paix et de l'échange humanitaire était valable ».
Clara Rojas a également raconté la naissance dramatique de son fils, né par césarienne, sans anesthésie, au milieu de coups de feu et de bombardements. Clara Rojas a hàte de retrouver ce petit garçon qui lui a été retiré à l'age de onze mois.
A écouter
« Au début de notre détention, avec Ingrid nous avons été enchaînées parce que nous avons tenté de nous enfuir... Mais cela m’inquiète que Ingrid soit enchaînée… Dans notre groupe les femmes n’étaient pas enchaînées... »
12/01/2008
«J'ai l'espoir qu'une action collective menée par la Colombie et l'ensemble des pays démocratiques permette le retour à la liberté des otages ».
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