par RFI
Article publié le 18/01/2008 Dernière mise à jour le 18/01/2008 à 00:07 TU
« Attentats, complot contre l'autorité de l'Etat, participation à une bande armée, atteinte à l'ordre public et non dénonciation d'actes de nature à nuire à la défense nationale », voilà les chefs d'inculpation reprochés aux dix personnes arrêtées dans le cadre du complot dit « complot de Noël ».
Tout remonte à la nuit du 27 décembre, quand un journaliste français, Jean-Paul Ney, est interpellé en compagnie d'un ressortissant ivoirien par une patrouille des services de sécurité. Il était en train de filmer la télévision ivoirienne. Les deux hommes sont conduits à la DST, la Direction de la surveillance du territoire.
Selon les magistrats, les enquêteurs récupèrent alors une série de preuves, et notamment des enregistrements vidéo. Tous ceux qui ont été de près ou de loin en contact avec Jean-Paul Ney sont alors arrêtés et interrogés.
Parmi eux, un entrepreneur français vivant à Abidjan. Parallèlement une information judiciaire pour déstabilisation est aussi ouverte contre l'ex- putschiste, le sergent Ibrahim Coulibaly. Le procureur militaire, Ange Kessy affirmait début décembre détenir suffisamment d'éléments prouvant l'implication de celui-ci.
Depuis, circule sur internet une série de vidéos filmées par Jean-Paul Ney, de l'aveu même du sergent Ibrahim Coulibaly, où l'on voit ce dernier annoncer son intention de renverser le pouvoir en place.