par RFI
Article publié le 19/01/2008 Dernière mise à jour le 19/01/2008 à 11:24 TU
Elie Doté, Premier ministre de la République de Centrafrique le 19 juillet 2005.
(Photo : C. Bailleul/MAE)
Le Premier ministre, Elie Doté dit avoir démissionné pour préserver la paix sociale, la cohésion et la concorde nationale. Ce qui est sûr, c'est que les fonctionnaires de l’Etat centrafricain sont entrés en grève depuis le début de l’année. Ils réclament du gouvernement le paiement des arriérés de salaire du régime Bozizé, ainsi que ceux de ses prédécesseurs, André Kolingba et Ange Félix Patassé ; en tout, plus de 42 mois.
L’Etat n’est cependant pas solvable auprès des banques de la place et l’aide extérieure est inexistante. La grève perturbe l’administration et paralyse l’école publique. Excédés, les lycéens ont commencé à descendre dans la rue au nom du droit à l’éducation.
La présidence centrafricaine redoute même des manifestations plus violentes de la part des syndicats alors que ces derniers rejettent toute idée de violence. C’est dans cette ambiance de tension que la majorité parlementaire a déposé, ce vendredi, une motion de censure contre le gouvernement. Une action qui rendait incontournable la démission du Premier ministre et de son gouvernement.