RDCongo

Conférence de paix au Kivu : des désaccords de dernière minute

Article publié le 22/01/2008 Dernière mise à jour le 22/01/2008 à 17:34 TU

La signature de la trêve dans le Sud et le Nord-Kivu semblait ce mardi compromise. Elle devait avoir lieu dans la soirée, au terme de la dernière grande session plénière de la conférence de paix. La réunion a débuté dans l'après-midi à Goma, mais en l'absence des délégués des groupes armés.

Hier, pourtant, les groupes rebelles se disaient prêts à signer un acte d'engagement pour un cessez-le-feu immédiat et un désengagement progressif du terrain. Aujourd'hui, ils affirment que le texte a été modifié dans la nuit.

Jean-Désiré Muiti, membre de la délégation représentantles rebelles tutsis du général Laurent Nkunda, a déclaré qu'il y avait un « sérieux problème avec le texte ». « Nous sommes arrivés ce matin, et nous avons trouvé un nouveau texte », a-t-il déclaré. Il a expliqué que les rebelles avaient accepté de déposer leurs armes et de rejoindre les rangs d'une armée nationale ou de se démobiliser en échange d'une amnistie limitée, mais que le texte de l'accord avait été changé au cours de la nuit.

De leur côté, les délégués des Pareco (Patriotes résistants congolais), l'un des cinq groupes armés Maï-Maï, ont déclaré qu'ils avaient été la cible de combattants de Nkunda mardi matin et menacent de ne pas signer le texte.