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Etats-Unis/Colombie

Le soutien de Rice, une victoire de plus pour Uribe

Article publié le 26/01/2008 Dernière mise à jour le 26/01/2008 à 11:49 TU

La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a renouvelé le soutien des Etats-Unis au président colombien, Alvaro Uribe.(Photo : Reuters)

La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a renouvelé le soutien des Etats-Unis au président colombien, Alvaro Uribe.
(Photo : Reuters)

La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a rappelé vendredi soir à Medellin (à 400 km au nord-ouest de Bogota) son soutien au président colombien, le conservateur Alvaro Uribe. Au cours de ses deux jours de visite officielle, Condoleezza Rice était accompagnée d’une délégation de parlementaires démocrates qu'elle souhaite convaincre d'approuver l'accord de libre-échange (TLC) avec la Colombie. C'est une nouvelle victoire diplomatique pour le président colombien, qui récolte les appuis internationaux face à la guérilla marxiste et aussi face à son homologue vénézuélien Hugo Chavez.

Avec notre correspondante à Bogoto, Zoé Beri

La visite de Condoleezza Rice en Colombie a clos une semaine particulièrement féconde pour le président Alvaro Uribe. Après avoir obtenu au cours de sa tournée en Europe l’appui de l’Union sur le dossier des otages et la promesse de voir la guérilla des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) rester sur la liste des groupes terroristes dressée par Bruxelles, il s’est vu renouveler à Medellín, la confiance de Washington.

La secrétaire d’Etat américaine était venue convaincre une délégation de représentants démocrates qui l’accompagnaient du bilan positif du gouvernement colombien notamment en matière de droits de l’homme.

Des points qui font blocages au Parlement américain pour le vote d’un accord de libre échange avec le pays. « La Colombie est un exemple pour les peuples du monde qui veulent sortir d’un conflit civil dans le respect de la démocratie », a déclaré Condoleezza Rice, peu après avoir rencontré le président.

Cet appui tombe au moment même où le chef d’Etat vénézuélien, Hugo Chavez, accuse Alvaro Uribe d’être lié à la mafia et lui reproche son intransigeance pour les otages.

Ces attaques auront laissé les Colombiens de marbres, la côte de popularité d’Alvaro Uribe a même atteint des records. Les derniers sondages lui donnent 80% d’opinions favorables.