par RFI
Article publié le 27/01/2008 Dernière mise à jour le 27/01/2008 à 10:17 TU
L’année 2007 fut un très mauvais cru pour les quatre majors, les principaux producteurs-vendeurs de disques dans le monde : EMI, Universal, Sony-BMG et Warner.
EMI a annoncé un plan de restructuration, décidé par son nouveau propriétaire, le fonds d'investissement Terra Firma, avec la suppression du tiers de ses 5 500 employés. EMI doit aussi digérer le retrait de ses deux principales stars, Robbie Williams et Paul McCartney, ce dernier ayant décidé de rejoindre le label créé par la chaîne américaine de cafés Starbucks. Le motif : EMI n’aurait pas su faire face à la révolution Internet.
Autre signe que les majors perdent du terrain : Madonna a quitté Warner, en octobre 2006, pour signer un accord de 120 millions de dollars sur dix ans avec le promoteur de concerts américain Live Nation. L'accord inclut tous les aspects de sa carrière, du disque aux concerts en passant par les produits dérivés.
Autre innovation, en octobre dernier, le groupe Radiohead a décidé de laisser les internautes fixer eux-mêmes le prix de leur téléchargement du nouvel album. Celui-ci est sorti ensuite en CD, mais cette initiative montre que les artistes sont attentifs à toutes les évolutions technologiques. Les spécialistes du secteur estiment que 2008 pourrait marquer un vrai décollage du marché numérique.