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Traité de Lisbonne

Le nouveau traité va entrer dans le droit français

par  RFI

Article publié le 05/02/2008 Dernière mise à jour le 04/02/2008 à 23:39 TU

Députés et sénateurs réunis en Congrès ont modifié la Constitution dans ce sens. L'Assemblée et le Sénat adopteront bientôt le texte européen. La page du « non » de 2005 se tourne apparemment dans le soulagement général.
Députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles ont adopté la révision de la Constitution.(Photo : AFP)

Députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles ont adopté la révision de la Constitution.
(Photo : AFP)

La Constitution française a été réformée ce lundi ouvrant la voie à la ratification du traité européen de Lisbonne. Députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles ont adopté cette  révision de la Constitution à une très large majorité de 560 voix. 181 parlementaires ont voté « non » et il y a eu 152 abstentions provenant en grande majorité des élus de gauche. Pour autant, la plupart des parlementaires semblaient soulagés de tourner enfin la page du vide institutionnel né du « non » français à la Constitution européenne de mai 2005.

Les parlementaires sont venus sans enthousiasme à Versailles -pour un vote « sans suspens » et sans débat sur la modification de la Constitution. Alors en moins de 2 heures, la révision était votée -à une large majorité malgré l'opposition communiste et en partie socialiste, dernier baroud d'honneur, semble-t-il des « nonistes » qui réclamaient un référendum sur le traité européen. Il n'y en aura pas, et à l'issue du vote --chacun - de droite comme de gauche, semblait finalement pressé de passer à autre chose.

Les élus UMP tout d'abord, qui s'avouaient ravis de tourner enfin la page du « non » français de 2005 et de pouvoir également préparer la future présidence française de l'Union qui débute dans quelques mois seulement.

Même soulagement à gauche -dans le camp socialiste, où nombre d'élus ne cachaient pas leur joie d'en finir avec cette séquence politique sur les institutions européennes -qui a ravivé toutes les divisions internes du parti.

Dans les tout prochains jours, le traité européen sera ratifié par l'Assemblée puis par le Sénat. Cela promet encore sûrement quelques débats à gauche. Mais rien -à nouveau qui ne saurait remettre en cause l'adoption du traité de Lisbonne.