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Sénégal

Plusieurs ONG internationales demandent la dépénalisation de l'homosexualité

Article publié le 10/02/2008 Dernière mise à jour le 10/02/2008 à 09:15 TU

Après le « mariage » médiatisé de deux hommes au Sénégal, plusieurs  associations internationales de défense des droits de l'homme ont demandé hier la dépénalisation de l'homosexualité au Sénégal.

La FIDH, Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme, l'UIDH, l'Union interafricaine des droits de l'homme, la section sénégalaise d'Amnesty International... Elles sont nombreuses à avoir signé ce samedi à Paris un communiqué commun, demandant aux autorités du Sénégal de dépénénaliser l'homosexualité, encore actuellement passible de un à cinq ans d'emprisonnement et d'amendes de 100 000 à 1,5 million de FCFA (de 153 à 2 300 euros). 

Un mariage clandestin entre deux hommes a récemment été rapporté par la presse de Dakar, et plusieurs personnes ont été mises en garde à vue le week-end dernier dans le cadre de cette affaire, avant d'être finalement libérées mercredi. Depuis, le débat fait rage au Sénégal. 

La dépénalisation de l'homosexualité est une caractéristique des sociétés démocratiques respectant les droits de l'homme, mais dans quelles conditions est-elle envisageable au Sénégal ? 

Maître Demba Ciré Bathily

Avocat, ancien président d'Amnesty International

« Dépénaliser conduirait forcément à des troubles sociaux graves... Cela pourait être perçu comme une provocation... L'expression des idées dans un pays doit aussi épouser l'expression des convictions d'une majorité de la population...»

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10/02/2008