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Algérie

Police, encore plus

par  RFI

Article publié le 10/02/2008 Dernière mise à jour le 10/02/2008 à 10:59 TU

Au lendemain des attentats en Kabylie et dans la région d'El-Oued, les autorités algériennes ont décidé de renforcer considérablement les effectifs de police. 30 000 hommes supplémentaires seront déployés d'ici deux ans ce qui portera l'effectif total de la police à 200 000. Cette décision du gouvernement est officiellement destinée à lutter contre le terrorisme et la criminalité.

 Ali Tounsi, directeur général de la police nationale algérienne.(Photo : AFP)

Ali Tounsi, directeur général de la police nationale algérienne.
(Photo : AFP)

Le patron de la police nationale, Ali Tounsi l’a souligné samedi, ce large recrutement doit permettre à l’Algérie de réaliser ses projets de développement dans un climat de sécurité. Il faut dire qu’en plus du terrorisme, dont l’intensité a baissé, ces 10 dernières années ont été marquées par une hausse inquiétante des différentes formes de criminalité.

Les petits larcins, comme les vols de téléphones portables, les cambriolages, en passant  par le trafic de drogue, jusqu’aux crimes crapuleux, connaissent une hausse substantielle. Ces situations nouvelles auxquelles il faut ajouter l’immigration clandestine et les émeutes sporadiques, le tout lié aux bouleversements socio économiques ont entraîné cette décision gouvernementale.

Entre 2004 et 2010, les effectifs vont doubler pour atteindre 200 000 policiers à l’échelle du pays, qui est – rappelons le – sous le régime de l’état d’urgence depuis janvier 1992. Ce dispositif, essentiellement déployé en zones urbaines, hormis les gendarmes, devrait permettre d’assurer et de garantir la sécurité des personnes et des biens.