par RFI
Article publié le 10/02/2008 Dernière mise à jour le 11/02/2008 à 15:15 TU
Les leaders du Hamas, Jamal Abou Hashem (g), Sayed Seyam (c) et Mahmoud al-Zahar (d).
(Photo : Reuters)
Les responsables israéliens ont multiplié dimanche les menaces de liquidation contre les dirigeants du Hamas dans la bande de Gaza. Menaces en représailles à des tirs répétés de roquettes contre des cibles israéliennes. Le plus virulent dans ces propos fut le ministre de l'habitat, un proche d'Ehoud Olmert.
Le ministre de l'habitat estime qu'il « faut s'attaquer aux têtes du serpent, en partant d'Ismaïl Haniyeh et tous ceux qui sont en-dessous de lui ». Pour ce proche d'Ehoud Omert, Israël doit frapper fort et cesser d'accorder l'immunité à la direction politique du Hamas.
Autres déclarations, ce dimanche, celles du numéro deux du gouvernement israélien. Haïm Ramon a expliqué à la radio militaire que toutes les personnes impliquées de façon directe ou indirecte dans des crimes contre des civils israéliens « se trouvent dans la ligne de mire de l'armée ».
Dimanche, à l'ouverture du conseil des ministres, le Premier ministre a lui-même réagi en n'excluant pas la reprise des « liquidations ciblées ». Un chef local des brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas a d'ailleurs été tué dans la nuit à Rafah dans le sud de la bande de Gaza.
Toutefois, malgré de fortes pressions, Ehoud Olmert a rejeté toute idée d'opération terrestre à Gaza pour mettre fin aux tirs de roquettes.
« Le Hamas assure dans un communiqué que ni les assassinats ciblés, ni les coupures d'électricité ou de carburant n'arrêteront les roquettes. »