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France/Espagne

Quatre membres présumés d'ETA interpellés en France

par  RFI

Article publié le 16/02/2008 Dernière mise à jour le 16/02/2008 à 16:59 TU

A Saint-Jean-de-Luz au Pays Basque français, des perquisitions ont eu lieu dans la maison où quatre personnes liées à l'ETA ont été arrêtées ce vendredi. Ces quatre etarras sont accusés d'avoir participé à l'attentat de décembre 2006 contre l'aéroport de Madrid, attentat qui avait fait deux morts. La police espagnole se félicite de ces arrestations, qui mettent fin selon elle aux activité de l'un des commandos les plus actifs de l' organisation indépendantiste basque.

Les deux policiers escortent l'un des membres de l'ETA pour perquisitionner la villa de Saint-Jean-de-Luz, ce 16 février 2008, où les 4 suspects ont été arrêtés la veille. (Photo : AFP)

Les deux policiers escortent l'un des membres de l'ETA pour perquisitionner la villa de Saint-Jean-de-Luz, ce 16 février 2008, où les 4 suspects ont été arrêtés la veille.
(Photo : AFP)

Aucun doute, pour le ministre espagnol de l'Intérieur, deux des militants arrêtés à Saint-Jean-de-Luz sont impliqués dans l'attentat contre l'aéroport de Madrid en décembre 2006. Deux Equatoriens avaient alors trouvé la mort dans un parking.

Le ministre ajoute qu'avec ces arrestations, le commando Elurra, le plus actif de l'ETA depuis deux ans, est totalement démantelé.

Deux autres personnes se trouvaient également à l'intérieur de la villa, parmi lesquelles Martinez Mur, un membre historique de l'organisation, qui selon les enquêteurs travaillait au financement de l'ETA. On sait que le domicile était surveillé depuis plusieurs semaines.

Déjà en janvier, la police avait arrêté, mais cette fois au Pays Basque espagnol, deux autres personnes soupçonnées d'être liées à l'attentat de Madrid. Les enquêteurs avaient alors expliqué qu'il leur manquait un troisième homme : il l'ont cette fois interpellé.

Pour mémoire, l'ETA avait fait exploser une bombe dans les sous-sols de l'aéroport alors qu'elle avait décrété une trêve et menait des négociations secrètes avec le gouvernement Zapatero.