Article publié le 16/02/2008 Dernière mise à jour le 16/02/2008 à 15:55 TU
Les militaires sécurisent toutes les grandes villes du Pakistan en vue des élections législatives du 18 février.
(Photo : Reuters)
Le Pakistan est toujours en proie à des violences alors que des élections législatives et provinciales vont avoir lieu ce lundi. Le climat est très tendu à l'approche du scrutin et des forces de sécurité se déploient dans le pays, en raison des attentats qui ont été nombreux, le plus grave ayant coûté la vie a Benazir Bhutto, le 27 décembre dernier.
Avec nos envoyés spéciaux à Lahore, Stéphane Lagarde et Claude Vernon
Militaires et paramilitaires circulent de nouveau dans les rues de Lahore. Comme après l’assassinat de Benazir Bhutto, l’armée et les Rangers bombent le torse en prévision des élections de lundi.
58 000 uniformes seront ainsi déployés dans le Penjab et particulièrement devant 4 500 bureaux de vote, qualifiés de sensibles. Certains dans l’opposition ont auparavant dénoncé un scrutin entaché de fraudes. D’autres comme l’ex-star de cricket, le célèbre Imran Khan et ses alliés islamiques ont même appelé au boycott ce samedi à Lahore, devant les remparts de la vieille ville.
D’où les renforts appelés par le chef des armées, 81 000 soldats seront également mobilisés particulièrement dans la province du Sindh, le fief des Bhutto et dans le Balouchistan. Vendredi, 1 000 personnes à majorité afghane ont été interpellées en prévention d’éventuels incidents, selon les autorités.