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Kenya

Nairobi refuse toute ingérence dans la crise kényane

par  RFI

Article publié le 18/02/2008 Dernière mise à jour le 18/02/2008 à 09:13 TU

Le gouvernement kényan a réitéré son refus de toute ingérence extérieure dans le règlement de la crise post-électorale, dans une allusion voilée à la secrétaire d’Etat américaine qui est arrivée à Nairobi, lundi, pour épauler les efforts de médiation de l’ancien secrétaire des Nations unies, Kofi Annan.

L'ancien secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan (g), William Ruto (c) du parti de l'opposition ODM et le ministre kenyan des Affaires étrangères, Moses Wetangula (d).(Photo : Reuters)

L'ancien secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan (g), William Ruto (c) du parti de l'opposition ODM et le ministre kenyan des Affaires étrangères, Moses Wetangula (d).
(Photo : Reuters)

Cette semaine s’annonce décisive. Chacun craint au Kenya, en cas d’échec des négociations dirigées par Kofi Annan, une reprise des violences qui ont déjà fait plus d'un millier de morts et des centaines de milliers de déplacés depuis la proclamation contestée du scrutin du 27 décembre dernier.

Le gouvernement kényan, qui a signé un accord de principe jeudi dernier avec l’opposition sur un agenda de réformes, demeure réticent à partager le  pouvoir exécutif. Son ministre des Affaires étrangère a exprimé hier, à la veille de la visite de la secrétaire d’Etat américaine,  le refus du gouvernement de négocier sous la pression internationale : « Nous trouverons une solution. En tant que Kényans, nous nous y engageons et nous encourageons nos amis à nous aider plutôt que de commettre l’erreur de nous mettre une arme sur la tempe et de nous dire : " faite ceci ou cela ", car cela ne marchera pas ».

Condoleezza Rice doit rencontrer, lundi, le président Kibaki et le chef de l’opposition afin de les convaincre de signer le plus rapidement possible un accord global de partage du pouvoir.