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Pakistan

Début du bras de fer entre Pervez Musharraf et l'ex-opposition

Article publié le 20/02/2008 Dernière mise à jour le 20/02/2008 à 23:56 TU

Asif Ali Zardari, dirigeant du PPP et Nawaz Sharif, dirigeant du PML-N.(Photos : Reuters/AFP)

Asif Ali Zardari, dirigeant du PPP et Nawaz Sharif, dirigeant du PML-N.
(Photos : Reuters/AFP)

Le PPP de l’opposante assassinée Benazir Bhutto et le PML-N de l’ancien Premier ministre Nawaz Sharif sont en pleine tractations, deux jours après les élections qui ont consacré leur victoire. Ils vont devoir s'entendre sur la personnalité du futur Premier ministre, mais aussi et surtout sur l'attitude à adopter vis-à-vis du président Musharraf. Bien que son parti soit devenu minoritaire, celui-ci n'a pas l'intention de renoncer au pouvoir. Ce mercredi, Pervez Musharraf a assuré qu'il n'envisageait pas de démissionner pour le moment et il a plaidé pour une « coalition harmonieuse ».

Avec notre correspondante à Islamabad, Nadia Blétry

Le résultat des votes n'a toujours pas été rendu public. Seule certitude les deux grandes formations de l'opposition ont remporté le suffrage. Le Parti du peuple pakistanais de Benazir Bhutto en tête.

Mercredi à Islamabad, Asif Ali Zardari, le mari de l’ex- Premier ministre assassinée, s'insurgeait contre le retard des chiffres officiels. Il s'agirait, selon lui, d'une manœuvre frauduleuse pour modifier les résultats.

Asif Ali Zardari devrait rencontrer jeudi Nawaz Sharif, le dirigeant de la PML-N, l'autre grand parti vainqueur des urnes, pour évoquer une éventuelle alliance.

Si elles décidaient d’unir leurs forces, les deux formations politiques pourraient occuper les deux tiers des sièges de l'Assemblée et mettre  en sérieuse difficulté le président Musharraf.

La PML-N de Nawaz Sharif demande expressément le départ du chef de l'Etat, mais reste relativement discrète sur ses pourparlers avec le Parti du peuple pakistanais, en précisant toutefois que les deux mouvements politiques poursuivent la même finalité à savoir la restauration des institutions.

De son côté, le Parti du peuple pakistanais a répété qu’il souhaitait structurer un gouvernement de consensus national. Mais il n’a pas nommé les partenaires avec lesquelles il souhaite concrétiser cette union.

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