Article publié le 29/02/2008 Dernière mise à jour le 29/02/2008 à 16:12 TU
Evacuation d'un blessé au siège de l'Union des travailleurs de Gaza, le 28 février. Plus de 30 Palestiniens sont morts dans des raids israéliens depuis mercredi, dont 11 activistes et 4 enfants.
( Photo : Reuters )
« Le Hamas va payer très cher cette offensive », c’est le ministre israélien de la Défense qui l’affirme, à l’issue d’une série de consultations avec les responsables de la sécurité en Israël. « Une opération terrestre de grande envergure à Gaza, c’est quelque chose de concret et de très imminent », ajoute Ehud Barak, qui indique que les responsables de tirs de roquettes sont dans le collimateur.
Pour les Israéliens, il semble clair que l’escalade militaire va se poursuivre. L’offensive diplomatique continue parallèlement, Ehud Barak s’est ainsi entretenu avec Tony Blair, l’émissaire du Quartette au Proche-Orient, et avec le responsable égyptien, le général Omar Suleiman. Le message est très ferme : la situation actuelle est insupportable pour Israël.
La droite israélienne critique les hésitations du gouvernement. Au sein du cabinet, Shaoul Mofaz, l’ancien ministre de la Défense, réclame plus de détermination ; et seul Yossi Belim, le chef du parti colombe Meretz, propose le dialogue avec le Hamas. Quant à Ehud Olmert, qui vient d’achever un voyage officiel au Japon, il a téléphoné depuis Tokyo au maire de Sderot pour lui réaffirmer son soutien.
Les commentateurs estiment que dès son retour dans la matinée de vendredi, des décisions importantes seront prises.
On ne vit pas normalement à Sderot. Nous sommes obligés d'entraîner les enfants à être prêts, à courir dans les abris à tout instant.