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Europe/Méditerranée

Des contours à préciser pour l'Union pour la Méditerranée

par  RFI

Article publié le 06/03/2008 Dernière mise à jour le 06/03/2008 à 17:25 TU

Le projet du président français d'une Union pour la Méditerranée reste à dessiner mais une chose parait acquise, le froid qu'il avait provoqué dans les relations entre Paris et Berlin semble s'être dissipé. Depuis le début de la semaine, les deux capitales semblent mieux s'accorder même si quelques divergences sont parfois apparues. Dans une interview au Figaro, Nicolas Sarkozy confirme donc que tous les pays de l'Union européenne sont invités à participer à cette future Union pour la Meditérranée.

Angela Merkel (D) et Nicolas Sarkozy ont trouvé un accord sur le projet «Union pour la Méditerranée».(Photo : Reuters)

Angela Merkel (D) et Nicolas Sarkozy ont trouvé un accord sur le projet «Union pour la Méditerranée».
(Photo : Reuters)

C'est donc l'Allemande Angela Merkel qui l'a emporté. La chancelière ne voulait pas d'une Union Méditerranéenne ouverte seulement aux pays limitrophes. Il y aura donc une union pour la Méditerranée, à laquelle participeront les 27 membres de l'UE et tous les pays membres de la Méditerranée.

Le projet a donc été rebaptisé et élargi, mais le rôle des uns et des autres reste encore à préciser. Mardi, le Premier ministre français, prenant l'exemple de l'Union de la Baltique laissait entendre que les pays non limitrophes verraient leur rôle minimisé, une position démentie depuis par l'Allemagne qui insiste sur le respect du processus de Barcelone.

Ce jeudi, Nicolas Sarkozy souligne que cette Union pour la Méditerranée sera coprésidée par deux pays riverains, l'un de la rive nord l'autre de la rive sud. Le sommet fondateur reste prévu le 13 juillet à Paris, en présence de tous les pays membres de l'Union européenne. Quant au contenu de ce nouvel ensemble, il reste à lui donner un contenu, ce qui sera débattu au sommet de Bruxelles, la semaine prochaine.