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Pakistan

La lutte contre le terrorisme, premier souci du nouveau Parlement

Article publié le 17/03/2008 Dernière mise à jour le 17/03/2008 à 07:31 TU

Un important dispositif de sécurité protège la nouvelle session du Parlement.( Photo : Reuters )

Un important dispositif de sécurité protège la nouvelle session du Parlement.
( Photo : Reuters )

La lutte contre le terrorisme sera au coeur des débats, ce lundi pour l'ouverture de la première session du nouveau Parlement pakistanais. Autre dossier délicat, celui du président Musharraf, qui divise les deux chefs de l'opposition. Nawaz Sharif veut son départ, alors qu'Asif Ali Zardari, le veuf de Benazir Bhutto, serait prêt à travailller avec lui. De nombreux désaccords entre les deux formations politiques font craindre un blocage du futur gouvernement.

Avec notre correspondant à Islamabad, Eric de La Varène

Le Pakistan a encore subi deux attentats en une semaine, à Lahore et Islamabad, deux centres du pouvoir. A Lahore, les extrémistes se sont attaqués à l'immeuble des services de renseignements. A Islamabad, à un restaurant fréquenté par des diplomates.

La lutte contre le terrorisme sera au coeur des débats, ce lundi pour l'ouverture de la première session du Parlement depuis les législatives de février. Une réunion à hauts risques, alors que la capitale est placée sous haute protection :les attentats terroristes et les combats en zones tribales ont fait plus de 600 morts depuis le début de l'année. Les responsables des deux partis qui ont remporté les législatives de février se sont fixé comme priorité d'en finir avec cette violence, et de relancer l'économie.

Le gouvernement qui pourrait voir le jour, d'ici fin mars, représente donc une difficile partie à jouer. Si certains observateurs disent le Pakistan au bord du chaos, les députés affichent, eux, une belle confiance.

Autre dossier délicat pour le nouveau Parlement, celui du rôle futur du président. Le parti de Nawaz Sharif exige son départ, celui d'Asif Ali Zardari est plus mitigé, et serait même prêt à travailller avec Pervez Musharraf. De nombreux désaccords entre les deux formations politiques font craindre des débats houleux et un possible blocage du futur gouvernement.