par RFI
Article publié le 22/03/2008 Dernière mise à jour le 22/03/2008 à 04:45 TU
Le chef de l'Etat burkinabè Blaise Compaoré a demandé, vendredi, au président ivoirien Laurent Gbagbo et à son Premier ministre Guillaume Soro de « renforcer leur collaboration » pour que l'accord de paix signé à Ouagadougou, qui prévoit une série de mesures devant conduire à la tenue d'élections générales en juin 2008, soit respecté « dans les délais ». Une demande que M. Compaoré a formulée en ouverture de la IVe session du Comité d'évaluation et d'accompagnement, le CEA.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur et parrain de l’accord conclu le 4 mars 2007 à Ouagadougou, avec le président Laurent Gbagbo (G) et Guillaume Soro (D).
(Photo : AFP)
En fait, il s'agit de rattraper le retard constaté principalement dans le processus électoral. Pour les audiences foraines, alors que des partis politiques demandaient que la période soit prolongée, le CEA propose de s'en tenir au délai de trois mois.
La question cruciale aujourd'hui est bien entendu celle de la date des élections. Pour fixer cette date, le comité recommande la conclusion sans délai de la convention avec l'opérateur technique et le lancement de l'opération d'inscriptions sur la liste électorale, ainsi que l'adoption rapide des textes relatifs au processus électoral.
Beaucoup de choses à faire à la fois, en peu de temps, ce qui fait douter beaucoup d'acteurs de la tenue effective d'élections d'ici fin juin. Dans tous les cas, le mois d'avril va être déterminant, a dit Blaise Compaoré, qui a appelé les parties ivoiriennes à leurs responsabilités.