Article publié le 29/03/2008 Dernière mise à jour le 29/03/2008 à 21:03 TU
Clôture des votes au Zimbabwe (29 mars 2008), 4 scrutins étaient en jeu, dont celui pour la présidence.
(Photo: Reuters)
La participation très forte ce samedi matin s'est estompée au cours de l'après-midi, même dans la capitale, à Harare, et cela d'après plusieurs témoignages, ce qui est assez surprenant puisque lors des scrutins, parlementaire en 2000 et présidentiel en 2002, il y avait encore de longues files d'attente en fin d'après-midi.
Une forte abstention dans les villes, si elle est confirmée, serait décourageante pour le candidat du MDC, Morgan Tsvangirai, même si ce dernier s'est déclaré confiant aujourd'hui. Il a dit «on va l'emporter, malgré les efforts du régime pour travestir la volonté du peuple ».
Robert Mugabe est encore plus optimiste, il a affirme : «Il n'y a pas de deuxième tour au Zimbabwe. Comme lors des rencontres de boxe, l'un met l'autre KO dès le premier tour».
Par ailleurs, les cas d'électeurs qui n'ont pas pu voter car leur nom avait disparu des listes électorales ne sont pas isolés. Il y en a beaucoup, c'est ce que m'a confirmé un diplomate européen. Enfin un observateur africain a signalé que plus de 8 000 électeurs auraient été domiciliés dans un terrain vague abandonné, sans aucune habitation, aucune. Peut-être des électeurs fantômes.