par RFI
Article publié le 05/04/2008 Dernière mise à jour le 05/04/2008 à 20:56 TU
Vladimir Poutine (d), reçoit le président américain George Bush et son épouse Laura dans la résidence d'été du président russe à Sotchi, sur la mer Noire, le 5 avril 2008.
(Photo : AFP)
Avant même l'arrivée de George Bush à Sotchi, la Maison Blanche a laissé entendre qu'il ne fallait pas s'attendre à ce que les deux présidents parviennent à un accord rapide sur la défense antimissile.
La position du président américain sur ce point est d’autant plus forte que l’OTAN vient de mettre un terme net aux espoirs de la Russie de limiter les négociations sur le bouclier antimissile aux relations bilatérales avec Washington, accompagnées de pressions sur les capitales directement impliquées : Prague et Varsovie.
Le bouclier devient désormais une affaire de l’Alliance atlantique qui invite les Russes cordialement mais fermement à coopérer. Cela dit, Bush et Poutine doivent approuver un « document cadre stratégique », destiné à donner une base plus solide aux relations bilatérales avant la transition du pouvoir dans les deux pays, même si ce texte ne sera pas signé et n'aura pas de valeur juridique.
George Bush profitera de son séjour à Sotchi pour rencontrer aussi le nouveau chef de l’Etat russe, Dmitri Medvedev. Ce sera sans doute à lui de décider si la politique assez dure vis-à-vis de l’Occident menée par son prédécesseur vaut d’être continuée.De notre correspondant à Moscou
« C'est surtout le bouclier antimissile américain qui devrait être au programme des discussions ; Moscou s'oppose fermement à l'installation d'un système de défense en République tchèque et en Pologne. »
05/04/2008 par Alexandre Billette