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Le Zimbabwe s'invite au sommet «progressiste»

Article publié le 06/04/2008 Dernière mise à jour le 06/04/2008 à 00:00 TU

Le Premier ministre britannique Gordon Brown a accueilli samedi 5 mars à Londres une vingtaine de dirigeants de centre-gauche venus du monde entier pour un « sommet de la gouvernance progressiste » parmi lesquels les chefs de gouvernement australien Kevin Rudd et italien Romano Prodi, le chef d'Etat sud-africain Thabo Mbeki ou encore les présidentes du Libéria Ellen Johnson-Sirleaf et du Chili Michelle Bachelet. Le sommet était centré cette année sur une mondialisation « équitable» et le changement climatique. Concernant le Zimbabwe, par la voix du Premier ministre britannique, les participants au sommet se sont dits « déterminés à ce qu'il y ait des observateurs internationaux en cas de second tour » à la présidentielle.

Le président sud-africain Thabo Mbeki (c), le Premier ministre britannique Gordon Brown (d) et le président du Ghana, John Kufuor (g), lors du « sommet de la gouvernance progressiste » à Hertfordshire, près de Londres, le 5 avril 2008. (Photo : AFP)

Le président sud-africain Thabo Mbeki (c), le Premier ministre britannique Gordon Brown (d) et le président du Ghana, John Kufuor (g), lors du « sommet de la gouvernance progressiste » à Hertfordshire, près de Londres, le 5 avril 2008.
(Photo : AFP)

 

Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss

Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, recevra ce dimanche en tête-à-tête le président sud-africain, Thabo Mbeki, pour parler du Zimbabwe. Le président sud-africain a déclaré en arrivant au sommet qu'une intervention internationale n'est pas souhaitable et que la situation lui paraît gérable. Il a ajouté que le Zimbabwe n'est pas une province de l'Afrique du Sud.

L'autre sujet qui s'est invité à cette conférence, c'était les JO. Gordon Brown a répété qu'il ne boycottera pas les Jeux Olympiques et qu'il recevra ce dimanche les relayeurs de la flamme olympique au 10 Downing Street.

Les dirigeants progressistes s'étaient réunis pour discuter d'une mondialisation « équitable » et d'une réforme des institutions internationales, notamment financières. Les participants ont réaffirmé la nécessité de ces réformes, pour faire face à la double menace des crises économiques et du changement climatique. Le Fonds monétaire international (FMI), doit devenir un système d'alerte avancée.

« Nous vivons en ce moment la première crise de l'économie globale », a dit Gordon Brown. Le chancelier autrichien, Alfred Gusenbauer, a regretté que beaucoup plus d'argent soit injecté dans les marchés financiers plutôt que dans le commerce. Gordon Brown a aussi souhaité la création d'une force internationale de volontaires pour aider à la reconstruction de pays comme la Bosnie, ou le Rwanda, qui ont été détruits par des conflits.