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Otages en Colombie

Une «marche blanche» pour Ingrid

par  RFI

Article publié le 07/04/2008 Dernière mise à jour le 06/04/2008 à 23:15 TU

Des milliers de personnes – 5 000 selon la police, 30 000 selon les organisateurs – ont participé dimanche à une « marche blanche » dans plusieurs villes de France pour réclamer la libération d'Ingrid Betancourt. A Paris, le cortège a rassemblé plus de 4 000 personnes avec la présence de la présidente d'Argentine Cristina Kirschner et l'épouse du président français, Carla Bruni Sarkozy. Il y avait aussi le ministre des Affaires étrangères. Bernard Kouchner a assuré que la France n'arrêterait jamais ses efforts pour tenter de faire libérer Ingrid Betancourt.
Plusieurs milliers de personnes ont participé ce dimanche 6 avril 2008 à Paris à la « marche blanche » pour la libération d'Ingrid Betancourt.(Photo : Reuters)

Plusieurs milliers de personnes ont participé ce dimanche 6 avril 2008 à Paris à la « marche blanche » pour la libération d'Ingrid Betancourt.
(Photo : Reuters)

Des applaudissements en rythme et des appels à la libération des otages ont accompagné le cortège de la « marche blanche ». Un rassemblement qui a commencé par les discours des personnalités présentes, avec notamment un appel du fils d'Ingrid Bétancourt, Lorenzo Delloye.

Lorenzo Delloye

« On connaît l'état de santé de maman : elle va très mal. (...) Liberté ! »

écouter 0 min 19 sec

07/04/2008 par Mathieu Baratier

Dans le cortège, on peut voir de nombreux portraits d'Ingrid Betancourt et ceux d'autres otages détenus par les FARC en Colombie. Les marcheurs ont revêtu des habits blancs, ce sont pour la plupart des anonymes sans lien particulier avec l'Amérique latine mais qui veulent témoigner de leur solidarité, comme Nelly.

Nelly, sympathisante, venue de Normandie

« On est venu pour faire entendre notre voix, faire comprendre qu'il faut bouger, qu'il faut savoir dire non ».

écouter 0 min 20 sec

07/04/2008 par Mathieu Baratier

Les applaudissements de la « marche blanche » ne cachent pas le sentiment d'urgence exprimé par les manifestants : Ingrid Betancourt est en captivité depuis plus de 6 ans et sa famille annonce une dégradation de son état de santé.

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