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Italie

Deuxième jour de vote

Article publié le 14/04/2008 Dernière mise à jour le 14/04/2008 à 13:45 TU

Bureau de vote à Rome le 13 avril.(Photo : Reuters)

Bureau de vote à Rome le 13 avril.
(Photo : Reuters)

Les opérations de vote ont repris ce matin. C'est le deuxième acte des élections législatives anticipées entamées hier. Le scrutin sera clos dans l'après-midi à 15 heures locales (13h00 GMT), et on connaîtra aussitôt les premiers sondages sortie des urnes. L'enjeu est connu : Silvio Berlusconi et Walter Veltroni se disputent le siège du président du Conseil.

Avec notre envoyé spécial à Rome, François Cardona

Peu de Romains sont allés voter ce matin avant de partir travailler. Seules quelques rares personnes, parfois encore ensommeillées, sont allées mettre leur bulletin dans l’urne.

En Italie, les électeurs ont deux jours pour voter. C’est une tradition qui permet de profiter de son week-end, même si en général plus des deux-tiers des électeurs se rendent dans leurs bureaux de vote le dimanche.

Quant au taux de participation, il est généralement assez élevé en Italie. Un peu plus de 83% en 2006, par exemple, lors des dernières élections législatives.

Mais cette fois, apparemment il est plus faible que d’habitude. En effet, à 22h00 hier soir, lors de la fermeture temporaire des bureaux de vote, seuls 62,5% des Italiens avaient voté. Soit 4 points de moins qu’en 2006 lors des précédentes élections, et à Rome la participation est même en baisse de 6 points.

Une campagne électorale terne

Cet abstentionnisme dominical va-t-il se confirmer aujourd’hui ? Les bureaux de vote restent ouverts jusqu’à 15 heures locales. Mais évidemment chacun des deux principaux partis, celui du centre-gauche du Walter Veltroni et celui du centre-droit de Silvio Berlusconi s’interrogent pour savoir qui va le plus pâtir de cette hausse de l’abstentionnisme.

Une hausse qui avait en partie été annoncée par les sondages, notamment chez les jeunes. Car la campagne électorale était terne. Les programmes des deux candidats sont fort similaires et la situation économique du pays est déplorable.

Si elle se confirme, cette baisse de la participation pourrait être interprétée comme un signe de rejet de la part de nombreux électeurs déçus par leurs hommes politiques.

Quant au nom du vainqueur de cette élection, l’incertitude demeure. Selon les sondages, il faut s’attendre à un résultat très serré entre les deux principaux partis. Aucun des deux candidats au poste de président du Conseil ne pourrait donc compter sur une large majorité et l’Italie risque d'être ingouvernable à nouveau.