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JO de Pékin

La flamme est passée par New Delhi

Article publié le 17/04/2008 Dernière mise à jour le 17/04/2008 à 23:53 TU

La flamme officielle des JO de Pékin.(Source: Beijing2008.cn)

La flamme officielle des JO de Pékin.
(Source: Beijing2008.cn)

La flamme olympique est attendue dans la nuit de jeudi à vendredi dans la capitale thaïlandaise, en provenance d'Inde où plus de 200 Tibétains ont été arrêtés lors d’un bref passage du symbole olympique dans la capitale indienne. Bangkok s’est dite prête à expulser les militants étrangers anti-chinois qui tenteraient de perturber la cérémonie.

Avec notre correspondant à New Delhi, Pierre Prakash

A défaut de pouvoir approcher de la flamme olympique en raison des mesures de sécurité draconiennes qui l'entourent pour son passage à New Dehli, la communauté tibétaine exilée en Inde a organisé ce jeudi matin un relais parallèle avec sa propre flamme, la flamme dite «de la liberté» qui fait aussi le tour du monde depuis mars dernier.

«Cette torche est la vraie torche olympique car elle représente le véritable esprit des Jeux. Nous ne sommes pas opposés aux Jeux olympiques de Pékin en tant que tels, mais ils doivent se tenir dans un état d'esprit de paix, de tranquillité et d'unité. On ne peut pas avoir des Jeux olympiques dans une mare de sang».

Partis du mémorial de Gandhi, l'apôtre de la non-violence, les Tibétains ont défilé pendant deux heures dans le centre-ville de New Delhi aux cris de «Tibet libre, la Chine dehors» ou encore «Hu Jintao, assassin», encadrés par des centaines de policiers chargés d'éviter que la foule ne tente de rejoindre la grande avenue de Raj Path, le site choisi pour le vrai relais olympique.

Au final, les Tibétains n'ont cependant rien tenté d'autant que leur gouvernement en exil les avait ce matin appelés à ne pas tomber dans la violence, afin de ne pas embarrasser les autorités indiennes qui hébergent le Dalaï Lama sur leur territoire depuis bientôt un demi-siècle.