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Reportage photo

Carnet de route en Centrafrique

par Carine Frenk

Article publié le 18/04/2008 Dernière mise à jour le 18/04/2008 à 10:40 TU

Retrouvez le carnet de route illustré de notre envoyée spéciale, Carine Frenk. Elle s’est rendue en République centrafricaine, dans la région proche de la frontière soudanaise. Les difficultés de la démobilisation des ex-rebelles, l’installation de l’Eufor, les coupeurs de route ou la vie quotidienne à Birao ou Bouar : reportages en texte, son et photos.

L'Eufor :

L’Eufor s’installe au Tchad mais aussi en Centrafrique, à Birao à 1200 km au nord-est de Bangui, une ville particulièrement enclavée dans une zone inondée 6 mois de l’année. Un détachement de militaires français est présent depuis l’attaque rebelle de l’UFDR en novembre 2006. Depuis le 9 mars, les 189 militaires français sont passés sous commandement de la force européenne.

« Les soldats français de l'Eufor sont en train de construire une immense ZPH, zone de posé d'hélicoptère. »

écouter 1 min 21 sec

18/04/2008 par Carine Frenk

Il fait 53 ° sur l'aérodrôme  de Birao. Chaque jour, il faut entretenir cette piste stratégique.(Photo : Carine Frenk/RFI)

Il fait 53 ° sur l'aérodrôme de Birao. Chaque jour, il faut entretenir cette piste stratégique.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

 Le 9 mars, 189 militaires français sont passés sous commandement de l'Eufor.(Photo : Carine Frenk/RFI)

Le 9 mars, 189 militaires français sont passés sous commandement de l'Eufor.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

Lieutenant Colonel Jean-Marie Pichouron

« L'Eufor a un mandat très clair. »

écouter 0 min 19 sec

18/04/2008 par Carine Frenk

L'Eufor souhaite étendre son rayon d'action de 60 à 150 km autour de Birao.(Photo : Carine Frenk/RFI)

L'Eufor souhaite étendre son rayon d'action de 60 à 150 km autour de Birao.
(Photo : Carine Frenk/RFI)


Amdafok :

Il faut 4 heures par la piste pour parcourir les 57 km qui séparent Birao d’Amdafok, située à la frontière du Soudan. Petite bourgade importante, non par sa taille mais pour son marché qui relie Bangui, la capitale centrafricaine, à Niala au Soudan sur la route du Moyen-Orient. Amdafok subit les répercussions de l’insécurité dans la région.

« Amdafok-Centrafrique est à bien des égards la porte du Darfour. »

écouter 1 min 31 sec

18/04/2008 par Carine Frenk

Patrouille de l'Eufor à Amdafok.(Photo : Carine Frenk/RFI)

Patrouille de l'Eufor à Amdafok.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

Avec la guerre au Darfour et la crise dans le Nord-Est centrafricain, le marché d'Amdafok ne fait plus recette.(Photo : Carine Frenk/RFI)

Avec la guerre au Darfour et la crise dans le Nord-Est centrafricain, le marché d'Amdafok ne fait plus recette.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

Sur le marché d'Amdafok-Centrafrique, 90 % des commerçants sont Soudanais(Photo : Carine Frenk/RFI)

Sur le marché d'Amdafok-Centrafrique, 90 % des commerçants sont Soudanais
(Photo : Carine Frenk/RFI)


La Vakaga, région perdue...

« Tout le long de la piste cabossée [..] les villages aux cases rondes coiffées d'un chapeau de paille semblent paisibles. »

Dans les villages, on croise peu de personnes âgées. L'espérance de vie ne dépasse pas 40 ans en RCA.(Photo : Carine Frenk/RFI)

Dans les villages, on croise peu de personnes âgées. L'espérance de vie ne dépasse pas 40 ans en RCA.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

De nombreuses écoles sont fermées depuis 2 ans.(Photo : Carine Frenk/RFI)

De nombreuses écoles sont fermées depuis 2 ans.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

En RCA, un enfant sur 10 meurt avant d'avoir atteint l'âge d'un an selon l'UNICEF.(Photo : Carine Frenk/RFI)

En RCA, un enfant sur 10 meurt avant d'avoir atteint l'âge d'un an selon l'UNICEF.
(Photo : Carine Frenk/RFI)


L'UFDR :

Les rebelles de l'UFDR demandent à être intégrés dans l'armée nationale, comme le stipule l'accord de paix signé le 13 avril 2007 qui prévoit un programme d'intégration.(Photo : Carine Frenk/RFI)

Les rebelles de l'UFDR demandent à être intégrés dans l'armée nationale, comme le stipule l'accord de paix signé le 13 avril 2007 qui prévoit un programme d'intégration.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

« Il semble loin le temps où l'UFDR menaçait Bangui. »

écouter 1 min 40 sec

18/04/2008 par Carine Frenk

L'UFDR a signé avec l'UNICEF l'an dernier un programme de démobilisation de 400 enfants soldats.(Photo : Carine Frenk/RFI)

L'UFDR a signé avec l'UNICEF l'an dernier un programme de démobilisation de 400 enfants soldats.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

« Elle affirme que plusieurs femmes ont été violées en 2006 quand les rebelles de l'UFDR sont entrés dans son village. »

écouter 1 min 34 sec

18/04/2008 par Carine Frenk

Des jeunes combattants attendent d'être démobilisés à Gordil, à 200 kilomètres à l'ouest de Birao.(Photo : Carine Frenk/RFI)

Des jeunes combattants attendent d'être démobilisés à Gordil, à 200 kilomètres à l'ouest de Birao.
(Photo : Carine Frenk/RFI)


Bouar

Les prises d’otages se multiplient ces derniers mois dans la région de Bouar, à 450 kilomètres à l’ouest de Bangui, sur la route du Cameroun. Les coupeurs de routes, ces bandits de grand chemin qu’on appelle les  « zarguinas »  n’hésitent pas à tuer leurs victimes s’ils ne récupèrent pas les rançons escomptées. Toute cette zone à l’ouest et au nord de Bouar est devenue particulièrement dangereuse à cause de ces bandes très bien organisées qui ne sont pas des rebelles… Les rebelles de l’APRD sont, eux, plus au nord.

« Ces bandes sont bien organisées, jusqu'à 60 hommes qui vivent dans des campements en brousse. »

écouter 1 min 11 sec

18/04/2008 par Carine Frenk

La route du Cameroun est l'axe qui relie Bangui au port de Douala.(Photo : Carine Frenk/RFI)

La route du Cameroun est l'axe qui relie Bangui au port de Douala.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

A l'ouest et au nord de Bouar, les éleveurs Bororos sont une cible privilégiée des bandes de Zarguinas, les coupeurs de route.(Photo : Carine Frenk/RFI)

A l'ouest et au nord de Bouar, les éleveurs Bororos sont une cible privilégiée des bandes de Zarguinas, les coupeurs de route.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

L’inquiétude grandit à Bouar à cause d’un groupe de repentis des mouvements rebelles qui sont arrivés à Bouar fin décembre. Plus de 450 hommes, selon une source militaire, ont été désarmés et attendent un programme de réinsertion. Mais ils ne sont pas suffisamment pris en charge et sont vecteurs d'insécurité.

« La nuit ils dorment au camp militaire, la journée on les voit errer en ville tels des désœuvrés. »

écouter 1 min 31 sec

18/04/2008 par Carine Frenk

Un groupe de repentis traine devant les mégalithes de Bouar, vieux de 3000 ans...(Photo : Carine Frenk/RFI)

Un groupe de repentis traine devant les mégalithes de Bouar, vieux de 3000 ans...
(Photo : Carine Frenk/RFI)

Réalisation  Thomas Bourdeau