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Burundi

Les FNL rejettent les violences sur le gouvernement

par  RFI

Article publié le 25/04/2008 Dernière mise à jour le 25/04/2008 à 09:30 TU

Après une semaine d'affrontements avec l'armée, qui ont coûté la vie à au moins 38 personnes, le porte-parole des rebelles burundais des FNL, Pasteur Habimana, appelle la communauté internationale à faire pression sur le gouvernement pour une cessation des hostilités. A New-York, le Conseil de sécurité de l'Onu a condamné jeudi les violences au Burundi.

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Pouvoir et rebelles continuent de se rejeter la responsabilité dans la reprise des hostilités au Burundi. Pour le porte-parole des Forces nationales de libération, Pasteur Habimana joint hier à Dar es-Salaam, si les Hutus rebelles tiraient sur Bujumbura et notamment sur la nonciature apostolique mardi soir, c'est la faute du gouvernement burundais. « Tout ça incombe au gouvernement de Bujumbura qui a choisi d'attaquer les FNL dans la nuit du 17 ».

Appel à la communauté internationale

Les FNL qui veulent se présenter en apôtre de la paix, aen ppellent donc à la communauté internationale pour qu'elle fasse pression sur le gouvernement en vue d'une cessation immédiate des hostilités au Burundi. Plus de 18 mois après la signature d'un accord de cessez-le-feu, gouvernement et FNL en Tanzanie, le processus de paix au Burundi bute toujours sur la question des négociations et de l'immunité.

Négociations et immunité

Les rebelles burundais exigent un accord de partage du pouvoir politique et militaire, ce que le gouvernement rejette catégoriquement, de même qu'il refuse d'adopter une nouvelle loi pourtant immunitaire en faveur des FNL, parce que, explique le gouvernement, cela a été fait en 2006. Le porte-parole est donc revenu à la charge en estimant que cette fois le pouvoir burundais n'a pas d'autre choix : « Le gouvernement est forcé d'accepter les négociations sans faux-fuyant et d'accepter d'accorder l'immunité. »