Article publié le 01/05/2008 Dernière mise à jour le 01/05/2008 à 04:02 TU
Le président vénézuélien Hugo Chavez et le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
( Photo : Reuters )
Avec notre correspondante à Caracas, Angèle Savino
Bernard Kouchner n’avait jusque-là fait aucune déclaration officielle, ni à Bogota, ni à Quito. On attendait donc plus d’informations à sa sortie du palais présidentiel de Caracas.
Et pourtant, le ministre des Affaires étrangères n’a mentionné aucune avancée. Il a juste précisé que la France ferait tout pour aider le Venezuela, la Colombie et l‘Equateur à se réconcilier : « Tout ce que nous pourrons faire pour que cette tension s’apaise, nous le ferons, pour que les trois pays recommencent des relations normales et fraternelles ».
Et pourtant, la rencontre avec Hugo Chavez était cruciale, la diplomatie française continuant de plaider pour que le président vénézuélien reprenne sa mission de médiation.
Mais après la cordiale fin de non-recevoir d’Alvaro Uribe, Bernard Kouchner ne pouvait plus insister publiquement. Il a donc évoqué sa rencontre avec retenue : « Avec le président Chavez, nous avons parlé de l’otage française Ingrid Betancourt, mais également du sort de tous les otages... J’espère que ces trois jours ont été utiles pour qu’ un dénouement intervienne dans cette triste et douloureuse affaire ».
Bernard Kouchner devenu médiateur malgré lui, est donc reparti une nouvelle fois bredouille, après l’échec de la mission médicale française début avril.