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Moyen-Orient

L'idée d'une trêve fait difficilement son chemin

par  RFI

Article publié le 01/05/2008 Dernière mise à jour le 01/05/2008 à 16:14 TU

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak (G) et le ministre israélien de l’Intérieur, Meïr Sheetrit.(Photo : Knesset)

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak (G) et le ministre israélien de l’Intérieur, Meïr Sheetrit.
(Photo : Knesset)

Un accord des groupes palestiniens sur un projet de trêve avec l'Etat hébreu a été obtenu par l'Egypte après des discussions à huis clos au Caire. Le compromis, négocié par les médiateurs égyptiens, prévoit une trêve qui debuterait à Gaza avant de s'étendre à la Cisjordanie. Le tout, en échange d'une levée du blocus israélien. Mais le ministre israélien de l'Intérieur Meïr Sheetrit a rejeté, ce jeudi, toute idée de trêve alors que le ministre de la Défense, Ehud Barak, affirmait, lui, que l'heure était plus à une confrontation avec le Hamas qu'à une trêve.

C'est le patron des services de renseignements égyptiens, à l'origine de l'accord du Caire qui va tenter de convaincre le gouvernement israélien d'accepter la trêve proposée par les groupes armés palestiniens. Le général Souleiman aura fort à faire pour vaincre le scepticisme israélien. L'Etat hébreu craint que le Hamas ne profite d'une trêve éventuelle pour reconstituer ses forces.

Un porte-parole israélien a estimé que pour être crédible, la trêve devait impliquer un arrêt des tirs de roquettes, la fin des attentats et de la contrebande d'armes. De leur coté, les factions palestiniennes exigent qu'Israël lève immédiatement le blocus de la bande de Gaza, renforcé depuis la prise de contrôle du territoire par le Hamas.

Ygal Palmor, porte parole du ministère israélien des Affaires étrangères

« Les tirs de mortiers et de roqettes sur le territoire israélien doivent cesser immédiatement. »

écouter 01 min 20 sec

02/05/2008 par Frank Weil-Rabaud

L'accord de mercredi est un succès fragile mais indéniable pour le gouvernement égyptien. Il faut dire que les autorités du Caire ont tout intérêt à voir la situation économique et politique s'améliorer dans le territoire palestinien.

En janvier dernier, avec l'assentiment des responsables du Hamas, la clôture entre Gaza et l'Egypte avait été dynamitée et des dizaines de mlilliers de Palestiniens étaient venus se ravitailler côté égyptien. Le gouvernement d'Hosni Moubarak veut donc à tout prix éviter un nouvel incident de ce genre. Avec l'espoir que cet accord préfigure une réconciliation entre le Hamas et son principal rival, le Fatah du président Mahmoud Abbas.