Article publié le 04/05/2008 Dernière mise à jour le 04/05/2008 à 20:03 TU
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert répond aux accusations qui le mettent en casue à Jérusalem ce 4 mai.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant en Israël, Michel Paul
Cette enquête est sous le sceau du secret car la justice israélienne a imposé un black out total.
« Les pièces à conviction sont accablantes pour le Premier ministre », titre le quotidien Haaretz, tandis que l’éditorialiste de Maariv estime que cette fois, c’est peut être bien la fin.
Quant à Ehud Olmert lui-même, il a tenu, lors du conseil des ministres hebdomadaire, à mettre les choses au point :
« Israel est inondé de rumeurs à propos de cette enquête. Je vous promets que lorsque les choses seront éclaircies avec les enquêteurs, les faits pourront être présentés dans leurs proportions réelles et dans leur contexte exact et cela permettra de mettre fin à ces rumeurs malveillantes ».
L’avocat du Premier ministre israélien souligne qu’Olmert se mettrait en disponibilité s’il était placé en examen.
« Des élections anticipées sont dans l’air », affirme un commentateur. L’opposition, elle, demande la démission d’Olmert qui fait l’objet de cinq enquêtes pour malversations et corruption.
Trois députés du parti des Retraités annoncent leur intention de quitter la coalition gouvernementale.
« Je refuse de céder à l‘hystérie », proclame pour sa part Ehud Olmert qui a néanmoins annulé toutes les interviews prévues pour le 60e anniversaire d’Israël.