Article publié le 28/05/2008 Dernière mise à jour le 28/05/2008 à 18:02 TU
Avec sa double casquette de chef du Parti travailliste et de ministre de la Défense, Ehud Barak a forcément plus de poids que d'autres responsables politiques qui appellent à la démission du Premier ministre.
En tant que principal partenaire de la coalition gouvernementale, il tient le sort de l'équipe au pouvoir entre ses mains. Mais Ehud Barak a choisit une voie médiane. Certes, le ministre de la Défense pousse Ehud Olmert vers la sortie, car d'après lui, la situation actuelle et les lourds défis auxquels Israël est confronté, à savoir le Hamas, le Hezbollah, la Syrie et l'Iran, ne permettent pas à Ehud Olmert d'assurer simultanément la gestion du gouvernement et de s'occuper de ses affaires personnelles. Mais en même temps, le ministre de la Défense, qui avait déjà réclamé le départ d'Olmert après la guerre du Liban en 2006, suite à la publication du rapport Winograd, ne pose pas d'ultimatum clair.
Tout au plus, Ehud Barak convient que, si aucun nouveau gouvernement n'est formé au cours de la présente législature, son parti demandera alors l'organisation d'élections anticipées. Cela laisse du temps, deux mois au moins à Ehud Olmert qui saura, d'ici le mois de juillet, s’il est ou pas inculpé par la justice pour corruption