par RFI
Article publié le 29/05/2008 Dernière mise à jour le 29/05/2008 à 12:07 TU
Mercredi, Alberto Fujimori a invoqué un problème d'hypertension artérielle pour retarder son arrivée au tribunal. Finalement, il s'est avéré qu'il n'y avait rien. Mardi soir, l'ancien chef de l'Etat péruvien avait été transporté à l'hôpital. Il fallait examiner une petite tâche blanche qu'il a sur la langue et qui pourrait s'avérer cancéreuse. Une opération sera pratiquée la semaine prochaine.
Le prévenu le plus célèbre du Pérou devrait sécher les audiences pendant deux ou trois jours. Les familles des victimes des massacres dont répond l'ancien président craignent qu'il ne joue de ses problèmes pour faire capoter le procès.
C'est que, depuis le début des audiences, le 10 décembre dernier, les témoignages à charge se sont accumulés. Le dernier en date est celui d'un ancien général qui a dénoncé la responsabilité de Fujimori dans la mise sur pied des commandos qui ont massacré 25 étudiants en 1992, au plus fort de la lutte contre la guérilla du Sentier lumineux.
Déjà emprisonné depuis qu'il a été extradé du Chili l'an dernier, Alberto Fujimori risque une condamnation à 35 ans de prison.
19/01/2008 à 06:18 TU