Article publié le 09/06/2008 Dernière mise à jour le 10/06/2008 à 03:15 TU
Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel pendant le sommet franco-allemand, le 9 juin 2008 à Straubing, au sud de l'Allemagne.
(Photo : Reuters)
« La France a besoin de l'Allemagne pour sa présidence. »
Avec notre envoyée spéciale à Straubing, Blandine Milcent Nicolas Sarkozy, président de la République
Le détail de l’accord franco-allemand sur la réduction des émissions de CO2 des voitures propose en fait d'aménager les propositions de la Commission européenne sur le sujet. Celle-ci prévoit en effet que les constructeurs automobiles réduisent les émissions de CO2 des voitures à 120g/km et ce d'ici à 2012.
« On ne touche pas à l'édifice, disent Paris et Berlin, mais on lui insuffle un peu plus de flexibilité en donnant plus de temps aux constructeurs automobiles pour se mettre aux normes ».
Ces normes ne concerneraient que les nouveaux modèles pour commencer et le système de pénalité contre les contrevenants serait allégé.
« C'est une percée importante sur un dossier où nos positions étaient éloignées », a commenté Angela Merkel.
Même démarche sur le paquet de mesures climatiques concernant cette fois les émissions de CO2 par pays. On ne touche pas aux normes européennes mais on les aménage là encore avec l'objectif de trouver un accord définitif en Europe avant la fin de l'année.
« Nous allons à la présidence française de l'Union européenne avec un double accord franco-allemand », a donc déclaré un Nicolas Sarkozy ravi.
Allemagne / France : divergences et compromis sur l'Europe
Le paquet « Energie-climat » va probablement être bouclé à la fin de la présidence française.
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