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Etats-Unis / France

Bush à Paris pour une visite d'adieu

par  RFI

Article publié le 13/06/2008 Dernière mise à jour le 13/06/2008 à 15:26 TU

George Bush et Nicolas Sarkozy, le 7 novembre 2007, à l'occasion du premier voyage officiel du président français à Washington.(AFP)

George Bush et Nicolas Sarkozy, le 7 novembre 2007, à l'occasion du premier voyage officiel du président français à Washington.
(AFP)

Après Rome où il a rencontré le pape Benoît XVI et le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, George Bush est attendu à Paris ce vendredi. Une visite à son homologue et « ami » Nicolas Sarkozy. La rencontre sera placée sous le signe des relations d'amitié entre Paris et Washington.

« Je veux reconquérir le coeur de l'Amérique », avait lancé Nicolas Sarkozy, en novembre dernier à Washington.

Le chef de l'Etat français a en tous cas gagné celui de George Bush. Oubliée, la brouille avec Jacques Chirac sur l'Irak ! C'est aujourd'hui à un « ami » et fidèle allié que le président américain vient rendre visite.

Nicolas Sarkozy a été le seul dirigeant européen à répondre à l'appel de Washington en renforçant les troupes françaises en Afghanistan. Il est aussi sur la même ligne de fermeté que l'hôte de la Maison Blanche sur l'Iran.

Bien sûr, lors du dîner donné ce soir à l'Elysée, Nicolas Sarkozy et George Bush auront aussi quelques sujets de friction : le rapprochement en cours entre Paris et Damas, ou encore le réchauffement climatique. Mais dans l'ensemble, les deux hommes devraient célébrer la lune de miel entre Paris et Washington.

« Les relations entre les Etats-Unis et l'Europe n'ont jamais été aussi dynamiques » doit d'ailleurs déclarer plus largement George Bush, lors d'un discours à Paris devant l'OCDE. A sept mois de son départ de la Maison Blanche, le président américain se montre de plus en plus soucieux de son bilan. Mais déjà, en Europe, on a les yeux tournés vers celui qui lui succèdera.

Vincent Michelot

Professeur à l'Institut politique de Lyon

«Il est peu probable que la politique étrangère des Etats-Unis ne connaisse pas un sérieux infléchissement à la suite de l‘élection présidentielle car c’est un des domaines dans lequel le président Bush a détruit la crédibilité des Etats-Unis...».

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13/06/2008 par Frédérique Genot